Connaissez vous cet exercice qui consiste à se poser un instant et à imaginer sa propre oraison funèbre ? Qu'est-ce ce que j'aimerais que l'on dise de moi à ma mort ? De quoi j'ai envie que les gens se souviennent ? Comment j'ai envie de marquer mon passage sur cette terre ?
Qu'est ce que je veux que mes amis, mes ennemis, ma famille, mes collègues retiennent de moi, de ce que je faisais, mais surtout de qui j'étais .
Au fur et à mesure des deuils que j'encaisse, je me rends compte d'une chose ; ce qui m'attriste le plus, ce qui est le plus pénible pour moi qui reste ici, c'est de penser que celui ou celle qui est parti-e ne s'est pas pleinement exprimé...
qu'il n'a pas osé, pas pu, pas voulu, pas eu ou pris le temps... et que je l'ai
souvent vu s'acharner sur ce qui n'était finalement que tellement peu essentiel !
Dans cette période où nous avons enfin le temps de nous connecter à cet essentiel, accordons nous cette pensée, écrivons cette oraison que nous aimerions entendre, pour ensuite tout faire pour qu'elle puisse être dite le jour venu. Pour nous d'abord. Et pour ceux qui sont proches de nous ensuite.
Cet exercice est très puissant je vous le conseille !
Pour ce faire, reconnectez-vous à votre âme d'enfant ! elle sait ce que vous voulez, depuis toujours...