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Photo du rédacteurAnne Milant

"Trouver la force d'oser" : le coaching initiatique


Le titre de l’ouvrage « Trouver la force d’oser » est un puissant condensé de ce que nécessite le vrai changement, celui qui s’inscrit dans un parcours sans limite qu’est la vie.


Huit étapes bien définies sont autant de marches que nous gravissons en direction de l’accomplissement, de la réalisation de notre vocation.

J’aime particulièrement ce terme d’oser. Il renvoie à une forme d’énergie courageuse pour affronter un ennemi invisible. Nous avons de nombreuses peurs existentielles que nos progrès technologiques n’ont pas réussi, et ne réussiront jamais, à supprimer. Notre rôle de coach me semble essentiel dans ce sens, celui de permettre au coaché de retrouver sa confiance en lui, en l’avenir, en la vie.


Etape n°1 :

Si je décide d’OSER, c’est qu’il y a crise

La crise est souvent provoquée par quelque chose d’extérieur à nous. Ce peut être un accident, une rencontre amoureuse, un licenciement, un décès.

Comme dit Christiane Singer, « La crise, qui sert en quelque sorte de bélier pour enfoncer les portes de ces forteresses où nous nous tenons murés, avec tout l’arsenal de notre personnalité, tout ce que nous croyons être… »


Etape n°2 :

Etre FORT, c’est avoir reconnu ses blessures

« La seule compréhension de ce qui se passe ne suffit pas à éviter de recommencer ! c’est dire qu’il y a un travail émotionnel nécessaire face à ces fonctionnements répétitifs, pour oser être autrement, lâcher ses ornières, déplacer son regard, oser différemment(…) »

Ce que je subis, ne serait-ce pas un passage nécessaire, une épreuve à traverser pour accéder à une nouvelle étape ?

Il est parfois difficile de donner du sens à une épreuve. Pourtant ce sens peut venir a posteriori. Celle-ci devient une étape vers la réalisation personnelle.


Etape n°3 :

OSER, ce n’est pas craindre de donner la parole à ses désirs et à ses pulsions

« Pour rendre nos pulsions libératrices, pour qu’elles favorisent la nouveauté et non pas la répétition, nous avons intérêt à nous plonger dans nos racines pour en comprendre le sens, repérer ce qui relève de l’aliénation, de la dépendance, de l’enfermement et laisser émerger ce qui va provoquer de l’ouverture, de la création. »


Etape n°4 :

OSER, c’est pouvoir plonger dans nos racines.

Pour beaucoup, c’est faire un travail de réparation. Revisiter son parcours en lui donnant du sens et du lien. La force est à l’intérieur de nous et pour se libérer, nous allons puiser au plus profond de nos racines.

Pour moi, la représentation métaphorique de l’arbre est très parlante. L’arbre est plus proche de l’être humain que n’importe quel mammifère à 4 pattes puisqu’il est à la fois enraciné et qu’au terme d’un alignement plus ou moins vertical, ses branches les plus élevées côtoient les nuages.


Etape n°5 :

OSER, c’est libérer ses rêves

Pour que le rêve ne soit pas une illusion, il est indispensable de travailler sur ses racines, se donner une prise de terre, se relier à son histoire. Impossible de faire une ascension sans s’assurer des points d’attaches, sans vérifier des ancrages sur lesquels s’appuyer.

Construire sa vision, c’est oser l’aventure et l’inconnu.


Etape n°6 :

OSER, c’est savoir accueillir l’imprévu

L’égarement est la nécessité qui va permettre à l’adolescent, dans le tâtonnement, de construire son identité. Sans cela, il risque de se limiter à la répétition de modèles parentaux.

L’égarement apparaît à chaque fois qu’il y a transformation d’un individu.

L’accompagnement par le coaching aide à traverser l’égarement, en favorisant le processus de déstabilisation et de recréation.

Nous ne choisissons pas le chemin de notre vocation, il se dévoile et parfois s’impose à nous. C’est un appel qui peut venir de l’intérieur ou de l’extérieur de soi. Mais il finit par s’imposer comme une évidence. Un véritable appel à l’aventure, à l’inattendu et à l’imprévu.


Etape n°7 :

ETRE FORT, c’est arriver à traverser ses peurs

Les résistances vont se manifester d’abord par des peurs : celle d’avancer, de quitter, de changer. Peur de ne pas savoir, de ne pas oser, de ne pas pouvoir. La peur d’aboutir, la peur d’aller au bout de soi-même et de découvrir ses zones d’ombre…

Les résistances ont un objectif essentiel : nous éviter l’expérience de la nouveauté et de l’inconnu à toutes les étapes d’un projet depuis sa mise en route jusqu’à son accomplissement.

Une peur profonde peut nous envahir lors d’un processus de changement : c’est la peur de ne plus être pareil, la peur de ne pas nous retrouver avec la carte habituelle de notre territoire.

Renoncer à ses habitudes ou à certains comportements peut paraître simple à nommer et mettre en place. Il s’agit parfois de véritables renoncements. C’est un sentiment de vide qui pourra apparaître et qu’il faudra traverser. Il y a alors un processus de perte qui devra s’effectuer.


Etape n°8 :

Avoir la force d’OSER, c’est pouvoir s’accomplir

Soyons capables d’intégrer nos racines occidentales et d’entrer dans la puissance de l’instant. Ce lieu intime, à la croisée du temps et de l’espace, nous fait contacter le cœur du présent. Il nous plonge dans la vacuité (c’est à dire un vide fertile) l’expérience du rien, nécessaire pour laisser émerger l’inattendu.

Car à chaque instant ce cycle, représenté sous la forme du 8, peut être mobilisé : s’ouvrir à l’incertitude, à la crise, développer une sensibilité à nos blessures, laisser émerger nos désirs et nos pulsions, imaginer l’impossible, traverser nos peurs et laisser s’accomplir dans le mystère de la relation cette rencontre entre nous, l’autre et le destin qui nous traverse.


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